Vigilance : Chenilles processionnaires du chêne
Cette année encore, les conditions climatiques favorables ont pour conséquence une prolifération importante des chenilles processionnaires du chêne dans les massifs forestiers normands.
La processionnaire du chêne se développe de préférence dans les peuplements clairs et en zone de lisière, mais en cas de pullulation elle peut coloniser des zones forestières de pleine futaie.
Risques : des poils soyeux et microscopiques particulièrement urticants
Le principal risque concerne l'homme : la présence des chenilles dans les secteurs fréquentés (travaux forestiers, zones urbaines, sites touristiques) provoque en effet des urtications et chez certaines personnes sensibles des réactions allergiques qui peuvent être sérieuses.
Les poils des chenilles, très volatiles conservent leurs capacités urticantes plusieurs mois, voire 1 à 2 années dans les nids, c'est-à-dire bien après la disparition des dernières chenilles.
Les animaux domestiques ou d'élevage sont aussi très sensibles aux poils urticants.
Traitements
Pour lutter contre ces chenilles, certaines collectivités normandes se sont équipées d’appareils spécifiques : pièges à phéromones, aspirateur spécifique à l’aspiration des chenilles urticantes, brûleurs thermiques…
Attention, pour toutes ces opérations de traitement, il est indispensable de porter des gants de protection, des vêtements adaptés qui couvrent totalement la peau, voire des lunettes et un masque afin d'éviter tout contact avec les poils urticants.
Autre possibilité, la lutte biologique en favorisant la présence de mésanges, prédatrices efficaces des chenilles processionnaires. Pour attirer ces oiseaux, il est judicieux d'installer des nichoirs à proximité des arbres infestés.
Communication
La chenille processionnaire du chêne étant peu connue en Normandie, nous vous conseillons, dès l’apparition de nids dans votre commune, de communiquer auprès de vos administrés et des usagers des forêts concernées.